Dans un monde de plus en plus interconnecté, les entreprises, grandes comme petites, font face à une menace aussi discrète que redoutable : la prédation économique. Derrière ce terme se cachent des tentatives de captation d’informations stratégiques, de savoir-faire, ou même de prises de contrôle capitalistiques, souvent orchestrées par des acteurs étrangers ou malveillants. Cette menace n’est pas théorique : elle est bien réelle et quotidienne.
Une entreprise sur deux touchée par une cyberattaque
Selon les données de l’ANSSI, près d’une entreprise sur deux a été victime d’une cyberattaque réussie en 2022. Phishing, ransomwares, piratage de comptes ou espionnage industriel : les stratégies de prédation se multiplient et gagnent en sophistication. Les PME et ETI sont particulièrement ciblées, souvent moins protégées que les grands groupes, mais tout aussi riches en actifs immatériels.
Ce qu’il faut protéger : l’information stratégique
Le premier réflexe défensif consiste à identifier ce qui fait la valeur de l’entreprise : secrets de fabrication, données clients, innovations, stratégies commerciales, organisation interne, etc. Ces informations, dès lors qu’elles ne sont pas publiques, qu’elles ont une valeur commerciale, et qu’elles font l’objet de mesures de protection, peuvent être couvertes par le secret des affaires (loi de 2018, article L151-1 du Code de commerce).
L’entreprise doit donc établir un inventaire des données sensibles, les classifier, en limiter l’accès, et sensibiliser l’ensemble de ses collaborateurs. La fuite d’information ne passe pas toujours par un hacker en hoodie, mais parfois par un simple oubli sur une photocopieuse, une discussion en conférence ou une photo imprudente sur les réseaux.
La posture défensive : une compétence à part entière
La sécurité économique n’est pas uniquement l’affaire du DSI ou du dirigeant. Elle repose sur quatre piliers :
- Le savoir : connaître ses vulnérabilités, son environnement, ses partenaires.
- Le savoir-faire : mettre en place les bons outils techniques, juridiques et organisationnels.
- Le savoir-être : cultiver une vigilance collective dans l’entreprise.
- Le faire-savoir : identifier, alerter, signaler les signaux faibles.
Instaurer cette culture passe par la formation continue, l’exercice de simulations et le partage d’informations avec les services de l’État (DGSI, DRSD, Tracfin, etc.), tous mobilisés autour de la souveraineté économique nationale.
Le risque de prédation capitalistique
Outre l’information, c’est parfois le capital de l’entreprise qui est ciblé. Le contrôle des investissements étrangers (IEF) est un outil essentiel, notamment renforcé depuis la crise du COVID. Le SISSE (Service de l’Information Stratégique et de la Sécurité Économique) accompagne les entreprises confrontées à des sollicitations juridiques ou commerciales étrangères potentiellement sensibles.
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Durée : 2 heures – Format : en présentiel ou à distance
3 axes concrets abordés :
- Identifier les actifs stratégiques de votre entreprise
- Reconnaître les signaux faibles et les menaces
- Mettre en place une politique de sécurité économique adaptée
3 raisons de participer :
- 💡 Prendre conscience de votre vulnérabilité et agir avant qu’il ne soit trop tard
- 🔐 Renforcer la confiance de vos partenaires, clients et investisseurs
- 🚀 Préserver votre avantage concurrentiel et votre souveraineté économique
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